PINK FLOYD

Merci Eglantine pour cette page sur le Floyd !!! Ami lecteur, retrouve Eglantine sur le forum consacré à LED ZEPPELIN, qui plus est, c’est la chef !

Pink Floyd est apparu au milieu des années 60. Avec lui, le rock psychédélique ou progressif a été découvert et l'expérimentation musicale était très présente.

- entre 1967 et 1969 : la période psychédélique pure avec la grande influence de Syd Barrett qui est à la fois auteur-compositeur-interprète et guitariste sur tout l'album The Piper at the Gate of Dawn. Il a encore de l'influence sur l'album suivant où il ne participe plus qu'à deux titres à cause de son addiction au LSD.

-entre 1969 et 1983 : la grande époque pour le groupe. Le début des succès, de grands albums et la prise de pouvoir progressive de Roger Waters au sein du groupe. Une période d'expérimentation entre 1969 et 1972 laisse place ensuite à des albums très travaillés et conceptuels par la suite.

-entre 1987 et 1995 : David Gilmour prend les rennes du groupes après le départ de Roger Waters et une bataille juridique au sujet de l'utilisation du nom Pink Floyd. C'est une période beaucoup moins glorieuse et les membres du groupe font appel à des personnes extérieures pour aider à l'écriture et à la composition des chansons. Depuis la tournée P.U.L.S.E en 1994 et 1995, il n'y a pas eu de nouvel album mais seulement des rééditions et la sortie en 2000 d'un live (anniversaire) de la tournée de The Wall.

THE PIPER AT THE GATE OF DAWN 1967	L'album psychédélique par excellence qui sort deux mois après le Sergent Pepper's des Beatles. L'album par et avec Syd Barrett. C'est un album assez différent des suivants mais déjà les succès sont là. On retiendra : TOUT
A SAUCERFUL OF SECRETS 1968	Transition difficile après l'absence progressive de Syd Barrett à la composition. David Gilmour le remplace à la guitare et les autres s'essayent à la composition. On retiendra : Let there be more light / Set the controls for the heart of the Sun / Jugband Blues
MORE 1969	Bande Originale du film More traitant de l'amour et de la drogue. Le film eu peu de succès. Pink Floyd fit des titres sur mesure pour le film. Album de transition entre le psychédélisme et l'expérimentation musicale. On retiendra : Green is the colour / Cymbaline
UMMAGUMMA 1969	Double album comprenant un album live et un album studio. Album live regroupant les premiers succès du groupe (5 titres). L'album studio est original, chaque membre compose son morceau décomposé bien souvent en plusieurs parties. On retiendra : l'album live
ATOM HEART MOTHER 1970	Album assez curieux. Le travail collectif prime sur cet album où les compositions semblent plus travaillées qu'avant. Le brouillon de chefs-d'oeuvre à venir... On retiendra : If / Fat Old Sun
MEDDLE 1971	6 titres dont Echoes qui dure 23 minutes. Echoes est un chef-d'oeuvre à lui tout seul. Le premier album d'un travail très réussi par les 4 membres du groupe et eux seuls. On retiendra : TOUT
OBSCURED BY CLOUDS 1972	Bande originale du film "la Vallée" par le même réalisateur de More (Barbet Schroeder). Le groupe alors très demandé bâcle un peu le travail et cet album laisse peu de souvenirs. On retiendra : Childhood's end / Free hour
DARK SIDE OF THE MOON 1973 10/10	Le grand succès commercial du groupe totalement justifié. C'est un album qui s'écoute du début à la fin, l'exemple même de l'album concept.A écouter si possible en SACD avec le son 5.1 (sorti en 2003) On retiendra : TOUT
WISH YOU WHERE HERE 1975	Album pratiquement consacré au souvenir de Syd Barrett (qui assistera d'ailleurs à certaines sessions d'enregistrement) avec comme titre phare Shine On You Crazy Diamond. On retiendra : TOUT
ANIMALS 1977	Album dans la même veine que WYWH et qui évolue assez peu musicalement. Il ne contient pas de grands tubes alors qu'il est pourtant très accessible. Les thèmes abordés sont annonciateurs de ceux abordés dans The Wall. On retiendra : TOUT
THE WALL 1979	Album composé presque uniquement par Roger Waters qui prend le contrôle exclusif du groupe. L'ambiance entre les membres du groupe se dégrade considérablement et s'en ressent. Cela reste tout de même une oeuvre avec le film du même nom. On retiendra : TOUT
THE FINAL CUT 1983	"écrit par Roger Waters, interprété par Pink Floyd" : c'est ce qu'on peut lire au dos de l'album. L'égo démesuré de Roger Waters mène le groupe à sa perte. L'album de trop. On retiendra : on jette TOUT
A MOMENTARY LAPSE OF REASON 1987	Pink Floyd sans Roger Waters subit la vague pop des années 80 dans cet album. La créativité est quasi-absente et les membres restants font appel à des musiciens extérieurs pour jouer certaines parties de l'album. Retour difficile... On retiendra : Learning to Fly / On the Turning Away / Sorrow
DELICATE SOUND OF THUNDER 1988	Deuxième album live officiel depuis Ummagumma, c'est un Pink Floyd bien changé que l'on trouve ici. Trop de titres des années 80 et pas assez des années 70. On retiendra : Run like Hell / One of these Days ...
THE DIVISION BELL 1994	Le groupe parait plus soudé mais sa musique ne séduit plus beaucoup. Les titres donnent l'impression de copier ceux du dernier album et d'être parfait pour les passages radios. Le titre est-il bien choisi pour terminer la carrière du groupe ici ? On retiendra : High Hopes / What do you want from me (et encore)
P.U.L.S.E 1995	Bon album live dans la mesure où il reprend dans son intégralité l'album Dark Side of the Moon. La prestation du groupe est bien meilleure que lors de la tournée de Delicate Sound of Thunder et à avoir un des deux lives il vaut mieux avoir P.U.L.S.E car il fait aussi office de best-of. On retiendra : Astronomy Domine / Dark Side of the Moon
IS THE ANYBODY OUT THERE ? THE WALL LIVE 2001	Tout le monde s'attendait à une bonne surprise avec ce live mais un vent de déception est venu ensuite. La prestation live est certes parfaite car la tournée était très bien rodée mais il manque à cet album les sons provenant du public qu'on dirait aux abonnés absents. Il ressemble donc beaucoup trop à l'album studio de ce fait. On retiendra : l'album studio ?
ECHOES 2001	un best-of décevant (un peu logique) qui a le défaut d'avoir "raboté" certaines chansons comme Echoes qui passe de 23 à 16 minutes. La présence de titres de toutes époques est une bonne chose et un inédit donne le (peu) d'intêret qu'on pourrait avoir pour cet album : "When the tigers broke free" qui était une chanson issue d'une face B d'un single de l'album The Wall.