Amis du southern bonsoir !
Originaire de Jacksonville (Floride) Molly Hatchet se
place très vite comme successeur potentiel, dès son
premier album (1978), de Lynyrd Skynyrd. La formule est
cependant légèrement différente : si le groupe
repose aussi sur trois solistes à la guitare, le fond de
commerce lorgne davantage au fur et à mesure des
albums vers un southern aux accents plus hard rock
que leurs illustres prédécesseurs. Des problèmes
incessants de chanteurs, Danny Joe Brown - à
lorigine du groupe - étant diabétique,
perturberont une carrière bien remplie !
MOLLY HATCHET 1978
|
Premier
album et déjà une forte identité. Southern
ravageur et efficace et pas de fioriture. La
guitare est chez elle portée haut et fort par
Duane Roland, Dave Hlubek et Steve Holland et
Danny Joe Brown fait un excellent meneur de
troupe. On retiendra : Gator
Country The Price You Pay la
reprise de Dreams I ll Never See.
|
FLIRTING WITH DISASTERS
1979
|
Whisky Man
ouvre le bal pour un disque dans la lignée du
précédent : efficace, direct, groovy,
excellentissime dans le genre que dire de plus ? On
retiendra : Whisky man Boogie No More
Flirting With Disasters Gunsmoke
|
BEATING THE ODDS 1980
|
Jimmy
Farar remplace Danny pour celui-ci et le suivant.
Son timbre et surtout son approche étant assez
similaires, le groupe ne semble pas perturbé par
ce changement. Ceci dit, le son se fait plus hard
rock, les éléments southern sont moins mis en
avant par rapport aux disques précédents.
Premier essai de ballade avec « The Rambler ».
On retiendra :
Beating The Odds The Rambler Dead
And Gone Poison Ten.
|
TAKE NO PRISONERS 1981
|
Pas de
changement majeur sur celui-ci. Néanmoins, le
groupe poursuit son évolution entamée avec le
précédent et lensemble est plus hard
rock que jamais. Les cuivres font une apparition
remarquée sur un titre, « Lady Luck ». On
retiendra : Bloody Reunion Respect Me
In The Morning Lady Luck Dead Give
Away
|
NO GUTS NO GLORY 1983
|
Grand
retour de Danny pour No Guts
le point
culminant de la carrière des boys de
Jacksonville est cet album. Retour en grâce du
southern revendiqué haut et fort sur le titre « Sweet
Dixie », cet album contient un des grands
standards du groupe : « Fall Of The
Peacemakers » On retiendra : TOUT !
|
THE DEED IS DONE 1984
|
La
descente aux enfers commence hélas. Comme la
plupart de ses contemporains southern, Molly
répond aux sirènes des compagnies et des radios
américaines et nous pond un disque de rock FM en
dessous de tout, le titre « Satisfied Man »
sauvant à peine les meubles. On
retiendra : RIEN !
|
LIGHTING STRIKES 1989
|
Le grand
retour, 5 ans après, des Mollys boys.
Retour aux sources dailleurs. Un disque qui
fait du bien ! On retiendra : No
Room On The Crew Heart Of My Soul
|
DEVILS CANYON 1996
|
Dans la
lignée du précédent, Molly inaugure avec celui-ci
la « revisite » dun titre
passé ayant fait sa gloire. « Dreams
I ll Never See » est la première
victime, dans une version de bon aloi. On
retiendra : Down From The Mountain
Tatanka Dreams Ill Never See
|
SILENT REIGN HEROES 1998
|
Cen
est fini de tous les membres à lorigine de
Molly. Danny sen va et les guitaristes
nétaient pas déjà de
laventure précédente. Seul John Galvin
. Clavier depuis No Guts
assure le
lien. Ceci dit, le nouveau chanteur, Phil Mac
Cormack, se montre à son avantage dans une
ambiance qui lorgne à nouveau vers le hard rock.
La revisite de « Fall Of The Peacemakers »
est une réussite. « Silent Reign Of Heroes »
une pièce ambitieuse très réussie. On
retiendra : Mississippi Mound Dog - Silent
Reign Of Heroes Blue Thunder Dead
And Gone Fall Of The Peacemakers.
|
KINGDOM OF XII 2000
|
Dans la
lignée du précédent, disque très réussi là
encore. Le titre « Edge Of Sundown
sinscrit dans la logique des relectures,
mais cette fois ci, il sagit dun
morceau du répertoire de Danny Joe Brown sorti
en 1981. Etonnant. On retiendra : One
Last Ride White Lighting - Edge Of Sundown.
|
|
|