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> BLACK SABBATH MARK 1

Mon pote FLORENT travaille pour moi !!! Voilà une très bonne page sur Black Sabbath MARK I, le meilleur … celui avec Mister Ozzy. Pour tout contact avec Florent à propos de Blakc Sabbath, mais aussi led zeppelin, deep purple, et tout le bon rock comme on aime sur ce site, tu peux le joindre par mail ICI !!!

Merci PY pour le petit coup de main !

Au commencement, il y avait trois groupes, Led Zeppelin, Deep Purple et …Black Sabbath.

Et, c’est incontestablement Black Sabbath qui allait explorer la face la plus sombre du genre, qu’on l’appelle hard rock ou heavy métal. Quel que soit son nom, ce sont bien Bill Ward, Geezer Butler, Tony Iommi et Ozzy Osbourne qui en sont les parrains.

L’aventure commence en 1968, quand le groupe commence a tourner sous le nom de polka tulk, puis Earth, en égrenant les clubs de Birmingham, leur ville natale, puis ceux de Hambourg, là même ou les Beatles se sont faits les dents. Leur répertoire plutôt blues, ne semblant pas captiver leur public imbibé et distrait, ils se sont alors mis a jouer plus fort, plus lourd, et plus vite (ils auraient presque pu gagner les J.O avec ça ! !) : le quatuor a trouvé son style.

L’année suivante, ils trouvent leur nom en optant pour Black Sabbath, appellation tirée d’un vieux film d’horreur des années trente avec Boris Karloff. En effet, G. Butler était fasciné de voir des gens payer pour avoir peur.

Qu’à cela ne tienne, ils allaient leur en donner !

Grâce notamment au roi des power chords, du riff monolithique qui déchire tout à la tronçonneuse, j’ai nommé T. Iommi, guitariste doué et inventif s’il en est. Et ceci, malgré une dernière phalange sectionnée au majeur et à l’annulaire de sa main droite (celle du manche pour ce gaucher), qu’il compense avec des mini prothèses en plastique.

Mais aussi grâce à une section rythmique dévastatrice et talentueuse composée de B. Ward aux fûts et G. Butler à la basse, qui écrira d’ailleurs la plupart des paroles, pointées du doigt pour leur caractère occulte, voire satanique. Même s’il reconnaissait être intéressé par des écrits de Dennis Weathley en particulier, le groupe n’a jamais versé dans le trip magie noire et sacrifices. En fait, cette imagerie satanique fut plus certainement une stratégie marketing de la maison de disques, qu’une réelle lubbie du groupe.

Ozzy, le chanteur, se contentant le plus souvent de caler sa voix à l’hélium sur les mélodies. Une once de reproche peut-être là, non ? Peut être, n’empêche que tous ceux qui s’y sont collés à sa place, après son départ (et ils sont nombreux !) s’y sont cassés les dents et le reste. Black Sabbath sans Ozz’, c’est plus Black Sabbath !

Quoi qu’il en soit, ce groupe au son énorme pour l’époque, et même pour maintenant, a incontestablement posé les fondations du genre, et je serai même tenté de dire qu’il a finit la maison, cave et grenier compris !

Il suffit de le vérifier avec ce rapide coup d’œil sur les bombes délivrées par le sabbat noir.

 BLACK SABBATH 1970

Déjà, le son unique et énorme du groupe est en place, certainement grâce au rodage des tournées.

Ainsi que l’image satanique, savamment entretenue par leur maison de disques, qui leur restera longtemps collée à la peau.

Le décor (sombre et effrayant ) est planté d’entrée avec black sabbath, 1ère chanson de leur premier album du même nom.

A noter que l’album est sorti un vendredi 13, et que son premier classement dans les charts anglais fût naturellement la … 13ème place (coïncidences, coïncidences ! ? !)

On retiendra : tout

 PARANOID 1970

 Forgé dans le même métal plus que lourd, et enregistré dans la foulée de Black Sabbath, cet album s’écarte encore d’avantage des racines blues, pour ce qui deviendra certainement leur disque le plus connu.

Notamment grâce au single paranoid qui deviendra un top ten juste avant la sortie de l’album, mais aussi …10 ans après quand il sera relancé ! Pas mal pour une chanson enregistrée en 5 minutes (selon la légende), juste avant de rendre le studio d’enregistrement !

On retiendra : tout

MASTER OF REALITY 1971

Alors là, Black Sabbath enfonce encore plus le clou dans les profondeurs des ténèbres, à l’aide d’un marteau que n’aurait pu renier Vulcain lui-même !

On a là la quintessence de Black Sabbath, avec des riffs encore plus lourds et entêtants, si c’était possible, et une atmosphère des plus sombre.

Certainement l’album (encore plus que les autres, c’est dire !) qui a le plus influencé les groupes de métal à venir

On retiendra : tout

 VOL.4 1972

Leur album le plus " saupoudré ", ils n’oublient d’ailleurs pas dans leurs remerciements " the great COKE-cola company of Los Angeles ".

Enregistré donc en Californie avec un nouveau producteur, le son s’éclaircit légèrement, mais les riffs sont toujours aussi dévastateurs et la rythmique imposante ; C’est assez varié et aventureux, et en plus Ozzy commence à chanter contre la guitare d’Iommi, et non plus en calquant la mélodie dessus

S’il avait été condensé en 8 titres comme les 3 précédents (en enlevant FX notamment !), c’était le 10 assuré !

On retiendra : presque tout

SABBATH BLOODY SABBATH 1973

 Vu par certains comme leur chef d’œuvre, leur sergent pepper à eux, car plus travaillé, plus léché, plus aventureux etc…N’empêche que certains titres sont les plus faibles livrés par Black Sabbath jusqu’ici. En fait, les synthés utilisés largement ici pour la première fois, ne le sont pas toujours à bon escient.

Il n’en reste pas moins d’excellents titres pour cet album à la pochette superbe.

On retiendra : sabbath bloody sabbath, a national acrobat, sabbra cadabra (reprise par Metallica sur le Garage Days), killing yourself to live, spiral architect

SABOTAGE 1975

Après le fabuleux "Sabbath Bloody Sabbath", "Sabotage" reste dans la lignée du précédent, avec ce mélange d'expérimentations parfois très suprenantes mais géniales ("Supertzar", "Megalomania"...) et de titres puissants bien dans la tradition du Sabbath ("Hole In The Sky", "Symptom of the universe"...). Peut-être un peu moins génial que le précédent, cet album reste un monument de heavy metal.

on retiendra : TOUT

TECHNICAL ECSTASY 1976

Ozzy n'est plus du tout en phase avec les autres, surtout Iommy, et ça s'en ressent sur le disque (Ozzy veut retourner à un style plus classique et moins expérimental, tandis que Iommy veut encore aller plus loin...). Le résultat est décevant, sans être pour autant mauvais, mais il est clair que cet album est très loin du génie passé...

on retiendra : black street kids / you won't change me

NEVER SAY DIE 1978

La fin de la fin ... insipide, transparent .... le disque qui tue ... black sabbath pour un bon moment !

On retiendra : devine ?

REUNION 1998

Ce double live est une merveille.

Déjà, c’est la reformation du line-up original, et en plus ils jouent à domicile.

Tout est bon dans le Reunion comme dirait l’autre : le son, le groupe, le publique, qui fait s’écrouler la salle quand Ozzy demande en début de show : " Are you gonna go wild for us tonight ?". Ce même publique qui devient fou à chaque fois qu’ Osbourne annonce la chanson à venir, et dieu sait que leur santé mentale sera mise à rude épreuve tant la set list est irréprochable.

Ce disque arrache tout, et tous les néo metaleux sont renvoyés à leurs études, et pour un bon bout de temps !