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> WARRIOR SOUL - LAST DECADE DEAD CENTURY

Venu de nulle part, ou presque (on compte un ancien Killing Joke, le batteur) Warrior Soul et son premier album LAST DECADE DEAD CENTURY allait marquer les esprits en cette année 1989. Ce disque est un véritable phénomène, un coup de laser dans une année bien terne. Une bulle d’oxygène dont le rock a parfois le secret.

11 titres qui allaient mettre tout le monde d’accord, cet album fut vraiment bien accueillie dans la presse rock en général.

Il faut dire que Kory Clarke, le chanteur leader, avait bien préparé son coup. Une fine équipe de musiciens – plutôt inconnus – aux manettes sur des textes revendicatifs et finalement assez sombres, le contraire d’une Amérique – à l’époque mais rien ne change – triomphante.

Et tout démarre en trombe dans l’écorché vif ! « I See The Ruins » ouvre le bal, vision apocalyptique de ce qu’est le monde au moment de l’écriture, l’album sera marqué tout du long par ce côté sombre, par ce regard désabusé de Clarke sur ses contemporains. Si la musique est plutôt heavy, il faut aussi noter la volonté de toujours proposer une ligne de chant très mélodique, contraste saisissant au final. « We Cry Out », le second titre,est tout à fait dans cette lignée.

Arrive le premier sommet de l’album, le magnifique « The Losers », chanson écrite pour les désabusés du système, les exclus du monde, les marginaux qui ne l’ont pas décidé, les ratés. Et Kory de chanter “cause i think we’re beautiful, the most beautiful in the world”. Ce titre est pour moi une des grandes réussites du rock des années 80. Magnifique.

”Downtown” et ”Trippin On Ecstasy” aux guitares tantôt lourdes, tantôt aérées poursuivent le disque efficacement et « Super Power Dreamland » ainsi que « Charlie’s Out Of Prison » nous prépare tout doucement à cet autre grand moment de ce disque : « Lullaby », amour éternel sur fond de vision de fin du monde en arrière plan.

« In Conclusion » termine magnifiquement ce disque, tempo medium sur lequel se mêlent espoirs et désespoirs quant au regard porté sur le monde par Mister Clarke.

Un disque à (ré)écouter de toute urgence. C’est un must !

Kory Clarke – chant

Peter Mc Clanahan – basse

Paul Ferguson – batterie

John Ricco- guitares