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> The Tea Party - The Edge Of Twilight 1995 |
Originaire du Canada, THE TEA PARTY sort son premier album en 1991. Mais ce n'est veritablement qu'avec celui ci que le band s'etablit une reputation solide. Imagine un trio basse-guitare/chant-batterie venu de nulle part, ou presque, capable en quelques albums détablir une identité tellement forte sur le plan artistique au point quon ne puisse pas véritablement comparer à tel ou tel groupe, musicien, artiste au sens large. Combien de combos dans cette catégorie ces 30 dernières années ? inutile de lister, tu en as pour moins de 30 secondes ! Et bien voilà, nous y sommes. Tea Party délivre un rock unique, original fait don ne sait trop quoi et sorti don ne sait trop où. Dailleurs, très bonne question (merci), mais où vont-ils donc sarrêter ? Alors bien sur, les fans du zeppelin diront quils doivent tout à Zeppelin, ceux de non, jen reste là, exercice inutile et pédant de ceux qui ont un besoin viscéral de coller quelques étiquettes à toute chose. Tea Party nous porte dès le premier titre à qui veut bien lentendre vers des espaces sonores assez flous, mais dune densité sans égal. Cette guitare acoustique qui ouvre le disque (« fire in the head ») pendant 30 secondes est assez trompeuse, la machine se mat en route assez vite sur un rythme et des harmonies quasi orientaux. Jeff Martin, le guitariste-chanteur trace de sa voix grave une ligne mélodique hindouisante. Le second titre « the bazar » - ne dépareille pas, bien quil soit plus énergique et basé sur des changements de tempo tout à fait appropriés. « Correspondences » laisse place à un piano qui va emmener tout du long cette voix qui se promène avec nonchalance et nostalgie même si sur la fin la trame change et sélectrifie. Le petit intermède instrumental « the badges » trouve tout à fait sa place à ce moment précis, puis, les affaires reprennent et Tea Party nous livre « Silence » digne de figurer sur un Three Fish par exemple : beaucoup dacoustiques, sur fond de percussions et de parties de batteries salternant pour le plus grand bonheur de lauditeur. La ballade « Sister Awake », le blues « Turn The Lamp Down Low » (petit clin dil ici à «Baby Please Dont Go») , ou encore «Shadows On The Mountainside » et « Drawing Down The Moon » perpétuent cette tradition du métissage avec un grand bonheur. « Inanna » renforce cet aspect métissant, Jeff mêlant sa voix à linstrumentation. « Coming Home » est peut être le seul titre assez classique de lalbum (en encore, ça reste à démontrer) mais le dernier titre « Walk With Me » finit cet opus de fort belle manière. (un Ghost Tracks avec Monsieur Roy Harper est présent en fin de piste) Oui, joubliais, 31 instruments sont utilisés sur cet album, joués exclusivement par nos trois lascars. Belle Maîtrise, vraiment. Jeff Martin (vocals, guitar) |
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