L'avis du Professeur Live:
Aujourd'hui le professeur live fait
passer au tableau le gentil ERMIT.
C'est à cause d'albums comme celui-ci
que les critiques rock se bouchent le nez dès qu'on
leur parle de rock progressif. La reprise des
thèmes des " tableaux d'une exposition
" de Moussorgsky à la sauce ELP est l'un
des lives - et même plus largement, l'un des
albums - les plus saugrenus engendrés par le
rock de la charnière 60s-70s. La démonstration
de virtuosité ne sauve pas le pastiche classique
du ridicule, au contraire. A l'uvre du maître
russe viennent se greffer des sections composées
par le groupe, et qui soit font relativement
bonne figure dans l'ensemble (" The Curse of
Baba Yaga ") soit renforcent le désastre (l'insupportable
balade acoustique " The Sage " ou les
paroles plaquées sur " les grandes portes
de Kiev "
). En rappel, le morceau
tartignolle de Kim Fowley " Nutcracker
" n'ajoute rien à la gloire du trio
progueux
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